Être végétarien est un luxe, une préoccupation de nanti.

La consommation de viande à toujours été associée à la prospérité et au statut social. Avant l'industrialisation du vivant, la viande était l'apanage des classes aisées. Malgré l'illusion d'une viande à bas coût (rendue possible par les élevages concentrationnaires et les subventions massives) dont la santé des classes populaires fait les frais, la viande est bel et bien un luxe reposant sur l'exploitation des animaux non humains, des pays en développement (accaparement des terres et ressources au détriment des cultures vivrières) et de la planète. Les alimentations végétales nous sont possibles tant physiologiquement que matériellement : dès lors, la prise de conscience éthique apparaît comme une urgence et une nécessité.

 

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