Les animaux n'ont pas conscience de la mort.

Qu'il ne conceptualise pas sa mort comme la fin d'une série d’événements conçus comme sa vie n'a aucune pertinence quand à savoir s'il est éthiquement acceptable de mettre à mort un être sensible et conscient hors de toute nécessité. Chacun à une conception différente de la mort, ce qui ne signifie pas que nos vies nous importent moins ou même pas du tout. De même certains humains (enfants en bas-âge, déficients mentaux) n'ont peut-être pas les conceptions culturelles et symboliques élaborées et ne pensent peut-être pas leur propre mort comme le font les autres humains. Cela ne rend pas leur mise à mort plus acceptable.

Quiconque ayant déjà visité un abattoir sait que les animaux non humains y sont terrifiés. Ont-ils des pensées biographiques à propos de leur vie, telles que: « c’est vraiment dommage que je meure avant mon heure »? Probablement pas. Mais qu’est-ce que cela change ? (Gary Francione)

 

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