Les végétariens sont mal renseignés

D’une manière générale, les végétariens sont mieux informés et plus lucides, tant sur les problématiques sanitaires et éthiques liées à l’exploitation animale, que sur les questions de nutrition. En observateurs critiques, ils disposent de sources fiables et diversifiées pour soutenir la validité de leurs choix alimentaires (American Dietetic Association, École de santé publique de Harvard, approche comparative des recommandations nutrition santé au niveau international, enquêtes d’associations à but non lucratif).

Les informations les plus visibles sont celles qui profitent économiquement aux filières qui les communiquent. Ainsi, une association à but non lucratif portera un regard sans concession sur les pratiques de l’agro-industrie tandis qu’un producteur, partie prenante de l’exploitation animale, aura tout intérêt à donner une image idéalisée des pratiques dont il dépend financièrement.

De plus, au sein même du corps médical français, les informations ne sont pas forcément fiables. Ainsi, la France fait partie des pays européens qui comptent le moins d’heures de formation en cursus de diététique.

 

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