Fer

Indépendamment du type d’alimentation, la déficience en fer est courante dans l’ensemble de la population, en particulier chez les femmes (une sur cinq). L’incidence d’anémie par carence en fer n’est en réalité pas plus élevée parmi les végétariens ou végétaliens que celle qui prévaut dans la population non végétarienne.

En France, l’étude SU.VI.MAX fait apparaître que 90 % des femmes en âge de procréer, des adolescents et des jeunes enfants, ont des apports en fer en deçà des apports recommandés. Une alimentation carnée n’est donc pas une garantie suffisante pour assurer une couverture satisfaisante des besoins en fer.

En moyenne, une personne non végétarienne absorbe seulement 25 à 30 % de la quantité totale de fer ingérée via des aliments d’origine animale. Cela signifie que même les consommateurs de viande tirent la plus grande part de leur fer des végétaux.

Les alimentations végétariennes sont généralement plus riches en fruits et légumes et donc en vitamine C, principal facilitateur de l’absorption du fer. De bonnes habitudes alimentaires conduisent à ce que le fer d’origine végétale couvre amplement les besoins de l’organisme.

Quelques bonnes sources de fer : légumineuses (lentilles, pois chiches), légumes verts (épinards, fenouil, persil), algues, fruits secs (abricots secs, noix, noix de cajou, amandes, dattes, figues, raisins sec), graines (graines de tournesol, de citrouille), cacao…

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